Les coutumes du jour de l’an dans le monde

Une nouvelle année vient de commencer et vous apporte de nouvelles opportunités, aventures et résolutions. Avant de vous lancer à cœur joie dans 2023, Kalliopé vous propose de voyager à travers quelques-unes des coutumes pour célébrer la nouvelle année à travers la planète.

Avec la diversité du monde aujourd’hui, la nouvelle année se célèbre de manière différente d’un pays à un autre. Bien qu’en France, il soit convenu de sabrer le champagne avant de le servir et d’envoyer des cartes de vœux pour souhaiter bonheur et santé, nos voisins à travers le monde ont des coutumes bien différentes.

De l’autre côté du globe, nos amis Philippins entretiennent une véritable obsession pour les formes arrondies. Durant toutes la période des fêtes, en plus de dîner autour de tables rondes, ils s’échangent des fruits ronds et des pièces de monnaie. Le soir du réveillon, il est préférable de porter des habits à pois, afin de célébrer le cercle de la vie.

En Amérique Latine, essentiellement en Argentine, Colombie et au Brésil, quiconque souhaite voyager au cours de l’année suivante sort avec une valise vide faire le tour du pâté de maison après minuit.

En Chine, il existe des arbres à vœux. Lors du réveillon du nouvel an, les habitants rédigent un vœu sur un bout de papier puis le lancent dans un de ces arbres sacrés. Si le papier reste accroché à une branche, le vœu se réalisera dans l’année.

Dû au décalage horaire, les Néo-Zélandais sont les premiers dans le monde à célébrer la nouvelle année. A Wellington et dans les autres villes du pays, la tradition veut qu’à minuit tout le monde sorte dans les rues avec ses plus belles casseroles et les frappent le plus fort possible.

Au Cap Vert, il est possible d’assister chaque année à « La Course de la Saint Sylvestre », une compétition sportive à laquelle de grands athlètes africains se joignent aux habitants. Se déroulant le soir même du réveillon, cette course est aussi appelée « Le Bain de minuit de la Saint Sylvestre » puisqu’on la termine en sautant dans la mer pour se purifier de l’année passée.

Dans les pays les plus superstitieux comme la Grèce, la coutume veut que le premier des invités à passer le pas de la porte apporte soit le bonheur en mettant d’abord le pied droit, soit le malheur s’il arrive en mettant le pied gauche et les mains vides.

Maintenant que vous êtes incollables sur les coutumes pour célébrer le nouvel An à travers le monde, vous ne pourrez plus jouer les étonnés lors de vos prochains voyages ! Sur ces belles paroles, Kalliopé vous souhaite ses meilleurs vœux pour 2023 et en plusieurs langues ! 😉

Anglais : Best wishes 2023

Allemand : Alles Gute Für 2023

Espagnol : Feliz año 2023

Portugais : Feliz Ano Novo 2023

Italien : Buone Feste e Felice Anno Nuovo

Néerlandais : De beste wensen voor 2023

Polonais : Szczęśliwego Nowego Roku 2023

Hongrois : Kellemes Karácsonyi ünnepeket és Boldog új évet kívánunk 2023-re!

Roumain : Sărbători fericite 2023

Ukrainien : З Новим 2023-м роком

Russe : Желаем успехов и процветания в 2023 году!

Chinois : 2023 美好祝愿

Japonais : 謹賀新年 2023

Vetnâmien : Chúc mừng năm mới 2023

Kalliopé, certifiée ISO 17100

L’agence de traduction Kalliopé est désormais certifiée ISO 17100:2015 depuis le mois d’octobre 2021. Nous vous en disons plus sur ce que cela signifie pour nous… et pour vous ! Suivez le guide.

Dans le cadre de sa démarche qualité, Kalliopé a fait appel à l’institut de certification suisse LinquaCert afin d’obtenir le Graal : la certification ISO 17100:2015.

Après un audit minutieux, notre agence a donc l’honneur d’être gratifiée de cette distinction exigeante à la hauteur de nos ambitions.

Cette norme a pour objectif de définir les processus inhérents à la traduction et de stabiliser les meilleures pratiques en matière :

– de compétences des équipes internes (traducteurs et chefs de projets, notamment) ;
– d’analyse et de traitement des demandes des clients ;
– de transmission des informations ;
– de post-production (vérification des livrables, etc.) ;
– de processus comptables (facturation et paiement) ;
– d’archivages et de respect des obligations légales et contractuelles ;
– de satisfaction client ;
– de sécurité informatique.

Vous l’aurez compris, cette certification est un gage du sérieux des équipes de Kalliopé et de notre mission dans son ensemble grâce à des processus stables et standardisés.

Nous mettons tout en œuvre pour garantir à nos clients un service de qualité conforme aux exigences du secteur.

Merci à toute l’équipe de Kalliopé qui grâce à son travail et à l’amélioration constante de ses processus nous a permis d’obtenir la certification ISO 17100:2015 !

Silvia, une épicurienne amoureuse des mots

Kalliopé vous propose de découvrir le portrait d’un membre de l’équipe, d’un traducteur ou d’un partenaire. Aujourd’hui, focus sur Silvia, traductrice espagnole.

Parlez-nous un peu de votre parcours…

J’ai toujours été amoureuse de la langue et la littérature, et la lecture est devenue ma passion depuis que j´ai appris à lire à 3 ans. Mon père avait appris l’anglais et le français en autodidacte pour pouvoir lire les auteurs en version originale et il y avait chez moi beaucoup de livres en français, en anglais et en espagnol. Depuis toute petite, j’ai toujours voulu pouvoir comprendre ce qu’il y avait dans ces pages et je me suis mise à apprendre le français et l’anglais dès que possible et je lis régulièrement en français et anglais depuis mes 13 ans. J’ai fait des études de tourisme et langues à l’université de Salamanca. Une fois mon diplôme obtenu, j’ai décidé que je préférais voyager moi-même plutôt que travailler pour que les autres voyagent et je suis partie à Londres. J’y ai vécu 6 ans et obtenu une maîtrise en langues appliquées et un diplôme de troisième cycle en traduction de l’Institute of Linguists. J’ai commencé à travailler comme traductrice immédiatement après ma maîtrise suite à un test pour une agence de traduction. Comme ils avaient leur bureau principal de traduction à côté de Paris, j’ai demandé un transfert après un an et j’ai travaillé et vécu à Paris pendant deux ans avant de quitter la France pour venir m’installer à Barcelone, où je travaille comme traductrice indépendante depuis 15 ans. 

Pourquoi avoir choisi ce métier ? 

C’est plutôt le métier de traducteur qui m’a choisie ! Je traduis vers l’espagnol les documents en anglais et français qu’on m’envoie. Disons que je ne savais pas ce que je voulais faire après ma maîtrise en langues appliquées, j’ai répondu à une annonce dans The Guardian : un cabinet de traduction cherchait deux traducteurs et on m’a offert un poste en CDI après un test de traduction. Et voilà ! C’est comme ça qu’a commencé mon parcours dans le monde de la traduction que je n’ai plus quitté depuis.

Comment se passe une journée type ?

C’est compliqué ! Je n’ai pas de journée type : je profite des avantages d’être indépendante et de ne pas avoir d’horaires fixes. Normalement, je commence ma journée avec 30 minutes de yoga sur ma terrasse ensoleillée suivies d’un petit déjeuner copieux. Puis, des fois je travaille le matin, d’autres fois, je vais nager et travaille après le déjeuner jusqu’au soir. Passionnée de voyages et de cultures différentes, je voyage souvent avec mon laptop et travaille où que je sois, avec des horaires différents en fonction de ma charge de travail, de l’endroit où je me trouve et de mes activités hors travail.

Quelles sont vos langues de travail? 

Je traduis de l’anglais et du français vers l’espagnol.

Depuis combien de temps collaborez-vous avec Kalliopé ?

Depuis mai 2017… Quatre ans déjà ! Que le temps passe vite !!!

Y a-t-il un souvenir qui vous ait particulièrement marquée depuis que vous avez collaboré avec Kalliopé?

Plus qu’un souvenir, c’est une sensation générale de connaître personnellement l’équipe Kalliopé depuis longtemps, on a un échange toujours chaleureux et sympa, je me suis sentie très bien accueillie et valorisée depuis le début de notre collaboration 🙂

Le questionnaire de Proust

Si vous étiez …

… une langue ?

L’italien ou le brésilien, la première pour sa sonorité et la joie de vivre qu’elle transmet, la deuxième pour la douceur enveloppante de cette langue chantante.

… un pays ?

Très méditerranéenne, je crois que je serais un mélange de l’Espagne, l’Italie et la Grèce avec un petit bout de la France. J’adore la mer, la nourriture, le caractère ouvert et chaleureux des gens et les îles paradisiaques du bassin méditerranéen.

… une culture ?

La culture indienne, peut-être. Elle m’attire beaucoup, je suis une amoureuse du yoga et j’adore la nourriture indienne avec toutes ses épices merveilleuses, ainsi que ses paysages et l’amabilité des gens.

… une station de métro ?

À Paris, ce serait Place d’Italie. J’ai vécu un an à côté de la Butte aux Cailles et un autre avenue des Gobelins à côté de la rue Mouffetard. C’était la station de métro qui me connectait à ces deux endroits et j’avais l’impression que c’était un peu comme une partie de chez moi 🙂

… un gâteau ?

Je serais plutôt un cookie à la noix de coco, aux amandes et au chocolat, végan et sans gluten et donc accessible à tout le monde (à moins qu´on ne soit allergique aux amandes bien sûr !). C’est délicieux (je suis devenue une experte, je prépare des batchs géants que l’on m’arrache des mains !)

un adjectif ?

Indécise (ou plutôt bavarde?…)

… une couleur ? 

Orange et vert, je ne peux pas choisir entre les deux.

Qu’emporteriez-vous sur une île déserte ? 

Des bouquins, des bouquins et encore des bouquins… En supposant que je n’aurais pas Internet, l’essentiel serait d’avoir de la lecture jusqu’à la fin de mes jours sur cette île.

… un livre ? 

Impossible de choisir. Mes auteurs préférés en langue espagnole (mais il y en a bien plus) sont entre autres Juan José Millás, Eduardo Mendoza, Almudena Grandes et Gabriel García Márquez, par exemple; en anglais, Martin Amis, Will Self et Margaret Atwood; en français, Amin Maalouf (et j’ai beaucoup rigolé avec la série complète de Daniel Pennac quand j’habitais à Paris !).

… un chanson ou un style de musique ?

J’aime bien écouter différents types de musique en fonction du moment et de mon état d’esprit. On peut dire que j’aime presque tous les genres (classique, trance, reggae, pop…) sauf le heavy metal et le rap.

Olivier, monteur et technicien vidéo de choc

Chaque mois, Kalliopé vous propose de découvrir le portrait d’un collaborateur, d’un traducteur ou d’un partenaire. Aujourd’hui, focus sur Olivier, monteur et technicien vidéo.

Parlez-nous un peu de votre parcours…

Je travaille à Paris depuis la fin de mes études, soit septembre 2004. J’ai été responsable post-production et monteur pour une société de production documentaire pendant 4 ans puis opérateur télécinéma pendant 2 ans. Je suis monteur et technicien vidéo en intermittent/freelance depuis 2012.

Depuis combien de temps collaborez-vous avec Kalliopé ?

Je travaille avec Kalliopé depuis 2014.

Pourquoi avoir choisi de travailler avec des entreprises spécialisées en traduction ? 

Je travaille dans la post-production vidéo depuis des années. J’ai toujours eu à produire différentes versions des films sur lesquels je travaille. C’est donc un domaine d’activité que je connais bien.

Sur quel type de projets intervenez-vous ?

Je gère l’incrustation des titres et sous-titres sur vidéo à partir des traductions que je reçois.

Quelles sont vos langues de travail? 

Toutes !!!

Comment se passe une journée type ?

En tant qu’indépendant, mes missions sont très variées. Je n’ai pas vraiment de journée type !

Pourquoi aimez-vous votre métier ?

J’aime le travail sur la vidéo, l’image animée et son récit. J’aime également le caractère non répétitif de mon activité. Sans oublier mon indépendance !

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Portrait chinois

Si vous étiez …

… une langue ?

Une langue latine comme le français, l’italien ou l’espagnol… Ce sont mes origines qui parlent !

… un pays ?

La France… pour sa diversité géographique et surtout culturelle, quand on évite l’écueil du repli sur soi et cette forme de médiocrité qu’est la xénophobie.

… une culture ?

Je pense que ça recoupe avec la question précédente !

… une station de métro ?

Belleville ! Pour le mélange culturel justement 🙂

… un gâteau ?

Le tiramisu, j’adore !

… une couleur ? 

Une seule ? Impossible : un lever ou un coucher de soleil, ça ne fonctionne que dans la multitude des couleurs.

Qu’emporteriez-vous sur une île déserte ? 

Un couteau, une gourde et de la ficelle solide… Comme ça, il y aura toujours moyen de se bricoler des trucs.

… un livre ? 

Les Ritals, Germinal, Un Dimanche au Cachot, Tziganes, L’Usage du Monde, 1984, Zone, Le contraire de Un, Sous le règne de Bone… ce n’est pas exhaustif du tout : en dessous de 30, c’est pas jouable !!!

… un style de musique ?

Encore une fois, trop compliqué, trop de choix, et puis ça dépend tellement de l’humeur.

Hind, une amoureuse des mots aux multiples casquettes

Chaque mois, Kalliopé vous propose de découvrir le portrait d’un collaborateur, d’un traducteur ou d’un partenaire. Aujourd’hui, focus sur Hind, traductrice-rédactrice créative aux multiples casquettes.

Parlez-nous un peu de votre parcours…

Après avoir validé mon master de traduction et linguistique à l’université Paris 7 Denis Diderot, j’ai travaillé comme chef de projet dans une agence de traduction parisienne. Je me suis ensuite lancée à mon compte comme traductrice, rédactrice et relectrice, entre autres parce que je souhaitais retourner vivre en Grèce, à Thessalonique (où j’ai vécu près de 3 ans). J’ai commencé ma collaboration avec Kalliopé à ce moment-là.

Depuis combien de temps collaborez-vous avec Kalliopé ?

Ma première collaboration avec Kalliopé remonte à 2010. Nous avons travaillé ensemble pendant quelques années. Puis j’ai fait une pause en traduction pour me consacrer au journalisme (j’ai travaillé comme journaliste pour Radio-Canada et plusieurs organismes francophones au Canada). J’ai repris du service en traduction en 2017, lorsque je suis rentrée en France.

Pourquoi avoir choisi ce métier ? 

Avant mes études de traduction, j’ai eu le grand bonheur d’étudier l’histoire (jusqu’en maîtrise) et de partir en Erasmus en Angleterre pendant mon année de licence. À cette occasion, j’ai aidé une professeure d’histoire médiévale à traduire le texte d’une de ses conférences (de l’anglais au français). J’ai adoré l’exercice et découvert par la même occasion ma future carrière. J’ai pris conscience de l’importance de la mission du traducteur : grâce à lui on a accès à un contenu qui nous serait autrement inaccessible. C’est ce rôle d’intermédiaire qui m’a plu et que j’aime dans ce métier.

Comment se passe une journée type ?

Il n’y a pas réellement de journée type parce que je passe de la traduction à la rédaction de textes et aucune journée ne se ressemble. Outre mon activité de traduction, je produis aussi du contenu original en français pour différentes entreprises. Je travaille aussi en parallèle au développement de mon blog et de mon podcast, je suis donc parfois amenée à aller interviewer mes invités dans le courant de la semaine.

J’aime mon métier pour la liberté et la flexibilité qu’il m’apporte, mais aussi pour toutes les connaissances qu’il met à ma disposition tous les jours.

Quelles sont vos langues de travail ? Sur quel type de projets intervenez-vous ? 

Je suis essentiellement traductrice/adaptatrice de l’anglais et de l’espagnol au français. Aussi bien des textes que des vidéos.

Y a-t-il un souvenir qui vous ait particulièrement marquée depuis que vous avez collaboré avec Kalliopé ?

Pour moi, c’est clairement l’humanité, la gentillesse et la flexibilité de l’équipe Kalliopé. Beaucoup d’agences ont malheureusement perdu de vue qu’ils travaillaient avec des humains et ne mettent en avant que leur profit et compétitivité. Certains mails d’agences sont devenus des mails groupés où le plus rapide gagne… Or Kalliopé prend toujours le temps de communiquer avec chaque traducteur individuellement et de proposer les délais/tarifs les plus justes ou les thématiques les plus pertinentes selon le profil du traducteur – tout en essayant de satisfaire leurs clients au maximum.

Portrait chinois

Si vous étiez …

… une langue ?

L’italien. Cette langue danse, ondule et chante. Un vrai bonheur au creux de mes oreilles.

… un pays ?

La Thaïlande. Le pays du sourire où j’ai rencontré mon mari il y a 7 ans.

… une culture ?

La culture balinaise : je ne la connais pas bien, mais j’ai pu passer quelques mois à Bali en 2017 et j’adore le fait que les balinais consacrent autant de temps aux offrandes de fleurs : des actes quotidiens de gratitude que je trouve magnifiques.

… une station de métro ?

Europe, parce que j’aime tout de l’Europe : ses cultures nombreuses et variées, sa nourriture, son histoire, ses paysages superbes, le concept de l’Union européenne…

… un gâteau ?

La tiramisu : doux et corsé à la fois et puis c’est surtout italien.

… un adjectif ?

Audacieuse.

… une citation ?

« You are the average of the five people you spend the most time with. »- Jim Rohn
= « Vous êtes la moyenne des cinq personnes que vous côtoyez le plus. »

… une couleur ? 

Le jaune (moutarde) : une couleur solaire qui me met la pêche.

Qu’emporteriez-vous sur une île déserte ? 

Une guitare. Depuis le temps que j’essaye d’apprendre à en jouer, ce serait une bonne occasion de ne faire que ça et de devenir enfin la musicienne que j’aurais adoré être.

… un livre ? 

Oh la la… Difficile cette question… Il y en a beaucoup que j’aime. Allez j’en donne juste deux parce que c’est un vrai supplice :
– « Les piliers de la terre » de Ken Follet ;
– « Le comte de Monte Cristo » d’Alexandre Dumas.

… un chanson ou un style de musique ?

J’aime beaucoup l’album « Sort of Revolution » du chanteur Fink.

Anastasia, designer aux multiples talents

Chaque mois, Kalliopé vous propose de découvrir le portrait d’un collaborateur, d’un traducteur ou d’un partenaire. Aujourd’hui, focus sur Anastasia, designer graphique et média.

Parlez-nous un peu de votre parcours…

J’ai étudié la littérature anglaise et américaine à l’université d’Omsk en Russie puis j’ai travaillé quelques temps comme manager dans le marketing au sein du premier journal démocratique russe, AiF. Je suis ensuite partie en Allemagne, à Stuttgart pour passer un diplôme en communication audiovisuelle et enfin à Madrid où j’ai travaillé comme designer graphique chez un publicitaire puis comme spécialiste postproduction dans un studio de production. 

Pourquoi aimez-vous ce métier ? 

J’adore le fait que les gens soient enthousiasmés par les images que je crée pour eux. C’est très important pour les collaborateurs que l’image de leur entreprise soit « jolie ». Mais ce que j’aime par dessus tout, ce sont les moments où je peux créer des photos et vidéos personnelles et participer à des projets artistiques.

Comment se passe une journée type ?

Je passe des heures à faire du design, dessiner, prendre des photos, les retravailler, filmer des vidéos, faire le montage, créer des effets… Et bien sûr, je passe aussi un peu de temps à discuter avec mes collègues adorés !

Quelles sont vos langues de travail? 

Je parle allemand, anglais, espagnol et russe.

Depuis combien de temps collaborez-vous avec Kalliopé ?

Cela doit faire 10 ans !

Y a-t-il un souvenir qui vous ait particulièrement marquée depuis que vous avez collaboré avec Kalliopé?

Il y a bien sûr le projet annuel qui dure trois mois 😉 Kalliopé sera toujours pour moi synonyme d’une équipe très professionnelle et de gens merveilleux.

Portrait chinois

Si vous étiez …

… une langue ?

Le français. C’est une langue magique. Il faut vraiment que je m’y mette 🙂

… un pays ?

Le Portugal. C’est le seul endroit où je me suis vraiment sentie chez moi. Je n’avais pas envie de partir. Il y a de vieux immeubles pittoresques, une immense profondeur de champ et de texture, des chats, des mouettes… Tout un tas de choses qui attirent mon oeil d’artiste 🙂

… une culture ?

La culture sibérienne, à cause du lien spirituel très fort entre les gens et la nature.

… une station de métro ?

Abbesses. J’adore l’art nouveau et le quartier de Montmartre.

… un gâteau ?

Un cheesecake à la framboise

… un adjectif ?

« Curieuse ». Il y a tellement de choses à essayer et à découvrir.

… une couleur ? 

Le bleu. La couleur de la mer et du ciel.

Qu’emporteriez-vous sur une île déserte ? 

Un crayon et un carnet à dessin.

… un livre ? 

« Le Maître et Marguerite » de  Mikhaïl Boulgakov. Chaque fois que je le lis, je découvre de nouvelles choses et de nouvelles sensations. Il y a aussi « Les clochards célestes  » de Jack Kerouac, c’est comme une séance de méditation.

… un chanson ?

« Mr. Tambourine Man » de Bob Dylan.

Paola, une traductrice passionnée de linguistique, de voyage et de culture

Chaque mois, Kalliopé vous propose de découvrir le portrait d’un collaborateur, d’un traducteur ou d’un partenaire. Aujourd’hui, focus sur Paola, traductrice débordante d’énergie.

Parlez-nous un peu de votre parcours…

J’ai toujours été traductrice-interprète. Je suis fascinée par la linguistique: décrypter et trouver des ressemblances et différences parmi les dialectes italiens de mon enfance, découvrir le français, le latin et le grec ancien puis, plus tard, l’anglais américain et britannique, l’espagnol et le grec moderne.

Lorsque je vivais dans le Suffolk, au début des années 1990, je voulais utiliser mes compétences linguistiques. Une agence de traduction m’a conseillé de préparer le diplôme de traduction de l’Institute of Linguists. J’ai ensuite obtenu un master en traduction littéraire à l’Université d’East Anglia à Norwich. Deux ans plus tard, je suis partie… direction les États-Unis pour ma thèse à l’Université du Texas à Dallas. Je n’ai pas encore terminé, c’est un travail de longue haleine, comme la traduction !

Pourquoi aimez-vous ce métier ? 

Je suis traductrice et relectrice. Je donne aussi des cours à distance de préparation au diplôme de traduction depuis 1997. Ma vie professionnelle est très variée, je fais face à de nombreux défis, je vis des bons moments – comme des mauvais – et m’enrichis tous les jours grâce à mon activité. Comme interprète, j’ai eu l’occasion d’aider des gens à se marier, obtenir des soins médicaux, raconter leur histoire devant des avocats ou des juges. Comme traductrice et relectrice, j’accompagne les entreprises qui souhaitent faire connaître et vendre leurs produits et services, je créée des ponts entres les cultures et les marchés.

On en apprend tous les jours ! J’aime la liberté que me procure mon travail : je peux travailler où je veux, quand je veux. Je suis responsable de la gestion de ma charge de travail. C’est très valorisant.

Comment se passe une journée type ?

Je suis un oiseau de nuit. Je commence donc ma journée vers 9h. Je sors mon chien, réponds à  quelques emails puis commence à m’atteler aux projets urgents. Je déjeune léger : des fruits et des noix essentiellement. L’après-midi, je reçois de nouvelles offres, je continue à travailler sur les projets en cours (traduction ou relecture), je m’occupe de mon jardin, joue avec mon chien. Je pars aussi me promener un peu avec mon chien ou avec des amis.

Quelles sont vos langues de travail? 

Italien, français, espagnol et anglais.

Depuis combien de temps collaborez-vous avec Kalliopé ?

Je travaille avec Kalliopé depuis 2013.  C’est un vrai plaisir !

Y a-t-il un souvenir qui vous ait particulièrement marquée depuis que vous avez collaborez avec Kalliopé?

Le premier projet ensemble : la traduction de descriptions des œuvres d’un des plus grands génies de l’architecture de notre époque, Renzo Piano.

Portrait chinois

Si vous étiez …

… une langue ?

L’anglais. Musicale et flexible, c’est une langue qui cherche à être claire, qui demande de la précision, avec des racines anglo-saxonnes et des influences des langues scandinaves, latine et française.

… un pays ?

L’Italie. C’est un petit pays avec une géographie variée, une richesse artistique et historique impressionnante… C’est un patchwork d’une multitude de micro cultures différentes.

… une culture ?

J’ai l’impression d’être un mélange de cultures : italienne, américaine, britannique. Je ne pourrais pas dire que je m’identifie à une culture plus qu’une autre.

… une station de métro ?

Je ne connais pas assez Paris et le métro parisien malheureusement… Je dirai Knightsbridge à Londres ou Dupont Circle à Washington.

… un gâteau ?

La tarte aux myrtilles suédoise : une pâte beurrée croustillante associée à la douceur des myrtilles issues des forêts suédoises. Avec une pointe de crème par-dessus évidemment !

… une couleur ? 

Toutes les nuances de vert. J’adore les forêts et la nature en général.

Qu’emporteriez-vous sur une île déserte ? 

Quelques œuvres de Bach, la Bible, du champagne et des croissants. Et mon chien !

… un livre ? 

Le nom de la Rose, d’Umberto Eco. C’est un livre très riche qui manie une langue et un style complexes. Un livre érudit d’une capacité narrative captivante et un mystère à élucider !

… un style de musique ?

Ma musique préférée : la musique classique. Quant à ma chanson préférée, c’est La vie en rose. Pour moi, cette chanson est un concentré de tout ce qui fait que la France est un pays merveilleux dans l’imaginaire collectif.

Qui se ressemble s’assemble. Ou pas… Gare aux faux-amis ! – Episode 2 –

La traduction, c’est avant tout une affaire de mots. La bête noire des traducteurs : Les faux-amis ! Ces mots qui se ressemblent… et nous mènent en bateau.

Cette semaine, Kalliopé vous fait découvrir quelques faux-amis espagnols et français.

Ces mots ont la même racine dans les deux langues et peuvent parfois nous mettre dans des situations compromettantes ou très drôles. Voyons ensemble quelques exemples :

Quand un espagnol dit qu’il s’en va volando, cela ne veut pas dire qu’il s’envole vers les cieux ni même qu’il s’agit d’un criminel… il est tout simplement pressé !

De même, ne vous méprenez pas si un espagnol vous parle de sa cousine débil. Ce n’est pas une insulte ! Seulement, il faut comprendre le terme dans son sens originel, à savoir  » faible – affaiblie « .

Dans un autre registre, estar constipado signifie être enrhumé. Une information qui pourra être utile la prochaine fois que vous irez chez le médecin en Espagne et lui expliquerez certains symptômes…

Toujours dans le domaine de la santé, quand on dit enfermar, on parle de tomber malade. Rien à voir donc avec le fait d’enfermer quelqu’un…

Mesdames, si vous vous sentez gênées, ne dites surtout pas que vous êtes embarazada. Eh non, cela ne veut pas dire  » embarrassée », mais être enceinte ! Toutes nos félicitations !

Une petite faim ? Envie d’un gato ? Attention, vous risqueriez d’en choquer plus d’un. Eh oui, le gato désigne un adorable petit ami à quatre pattes, le chat !

Enfin, un espagnol qui exprime des citrons ou des oranges n’est pas devenu fou. Il a juste envie d’un jus de fruit :).

La conférence Corals Matter à l’Institut océanographique de Paris

Lundi 15 octobre a eu lieu la conférence Corals Matter à l’Institut Océanographique de Paris.

Organisée par la Fondation BNP Paribas, cette conférence a réuni plusieurs acteurs de la protection des océans et des récifs coralliens dans le monde. Près de 250 professionnels, passionnés des océans ou encore curieux se sont déplacés pour assister à cette soirée d’exception.

Kalliopé était aux premières loges ! En effet, depuis plusieurs semaines, l’équipe collabore avec la Fondation BNP Paribas pour la traduction en français de l’application dédiée au projet et du site internet www.coralsmatter.org.

Comme l’explique d’ailleurs la page d’accueil du site :

« Dans le cadre de la troisième année internationale pour les récifs coralliens (IYOR), la Fondation BNP Paribas et l’Association of Science-Technology Centers (ASTC) ont uni leurs forces pour offrir aux visiteurs de musées et de centres scientifiques une expérience unique pour les aider à comprendre les menaces pesant sur les récifs coralliens et les écosystèmes qui y sont associés, les actions menées par les scientifiques pour tenter de les sauver, et comment nous pouvons tous prêter main-forte. »

Une soirée placée sous le signe de la protection de notre environnement et de la sensibilisation au rôles des coraux dans les écosystèmes. A l’aune du réchauffement climatique, les récifs coralliens sont plus que jamais menacés alors que leur rôle est déterminant dans le maintien de la biodiversité marine et la protection des terres et des côtes. Sans compter, les nombreux services écologiques rendus à l’être humain (nourriture, économie, tourisme et loisirs, …).

A l’appel de la Fondation BNP Paribas et de l’association Coral Guardian (www.coralguardian.org), chaque participant a pu apporter sa pierre à l’édifice en adoptant un corail. Trois bébés coraux Kalliopé seront bientôt transplantés en Indonésie sur une zone de récifs endommagés 🙂

Découvrez les intervenants de la conférence Corals Matter:

– Centre de Recherches Insulaires et Observatoire de l’Environnement – Projet Reef Services (http://www.criobe.pf/recherche/reef-services/)

– Association of Science Technology Centers Inc., ASTC (http://www.astc.org/)

– Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité (http://www.fondationbiodiversite.fr/fr)

– Philip and Patricia Frost Museum of Science (http://www.frostscience.org)

–  Underwater Earth (http://www.underwater.earth)

Merci à toute l’équipe de la Fondation BNP Paribas de nous avoir permis de participer à cette soirée !

Convention Etam aux Beaux-Arts : mission d’interprétariat simultané en quatre langues

Le 26 septembre dernier, Kalliopé a eu l’honneur de participer à la convention annuelle Etam en fournissant ses services d’interprétariat simultané : 4 langues, 8 interprètes et 1 équipe au top à la hauteur de cet événement. Retour sur une soirée exceptionnelle au coeur de l’École Nationale des Beaux-Arts de Paris.

Pour la deuxième année consécutive, Kalliopé collabore avec le Groupe Etam et intervient notamment sur les traductions lingerie des différentes marques du Groupe. Commercial, digital, communication interne, tutoriel et videos… Kalliopé accompagne Etam sur tous les fronts!

Dernière mission en date : la convention annuelle du Groupe. Sept cent personnes se sont retrouvées dans la salle du Palais des Études pour une soirée riche en émotions.

Après un Live Show [Video Etam Live Show] de toute beauté la veille, les équipes retail et du siège ont eu droit à un défilé privé précédé de la présentation des résultats et des perspectives d’avenir du Groupe par les équipes dirigeantes.

C’est là qu’est intervenue Kalliopé : nous avons mis en place une équipe de huit interprètes de quatre nationalités différentes pour répondre aux besoins de la convention et traduire en simultané les présentations des différents intervenants en espagnol, flamand, polonais et russe.

Accueil des interprètes, installation des cabines, réglages de dernière minute, supervision du déroulé de la mission, … l’équipe de Kalliopé a apporté sa contribution pour que la soirée se passe au mieux et sans accroc.

Merci encore à toute l’équipe d’Etam pour sa confiance et à l’équipe de l’École Nationale des Beaux-Arts pour cet accueil dans un cadre magnifique.

Kalliopé et le Groupe Etam : une collaboration qui ne fait que commencer !

Légende photo de l’équipe Kalliopé:

De gauche à droite et de haut en bas : Elisabeth Perello, Anita Chavanne, Boguslawa Borak, Marianne Janssen, Eva Paz, Veronika Maramzine, Giselle Efron, Elena Carlé, Laëtitia Martin-Gonzalez, Sarah-Laura Fage, Leen Willems

Qui se ressemble s’assemble. Ou pas… Gare aux faux-amis!

La traduction, c’est avant tout une affaire de mots. La bête noire des traducteurs : les faux-amis ! Ces mots qui se ressemblent… et nous mènent en bateau.

Kalliopé vous fait découvrir quelques faux-amis anglais et français…

Excuse me, where is the nearest library?

Vous flânez dans les rues de Londres et feriez bien quelques emplettes. Pourquoi ne pas vous procurer le tout dernier roman britannique à la mode? Vous arrêtez un passant et lui demandez où se trouve la library la plus proche. Patatras ! Vous vous retrouvez devant la British Library. C’est joli, mais ce n’est pas vraiment ce que vous aviez en tête.

Eh oui, library signifie bibliothèque et non librairie. Nous vous conseillons donc de prendre votre plus bel accent et de demander ou se trouve le bookshop le plus proche.

Are you assured or insured?

Vous avez enfin trouvé une librairie indépendante avec des livres du sol au plafond. Vous avez repéré un ouvrage intéressant mais n’êtes pas sûr(e) de pouvoir suivre l’histoire. Pas de panique ! Le libraire vous assure que vous n’aurez aucune difficulté à comprendre le texte. Pouvez-vous vous faire rembourser si le livre ne vous plait pas ? Y a-t-il une assurance ? Is there assurance?

Attention !

En anglais, Assurance signifie garantie dans le sens d’absence de doute sur l’issue de quelque chose ou confiance en soi. Il ne s’agit pas d’un contrat d’assurance. Bien que ces termes partagent les mêmes racines linguistiques, la bonne traduction de contrat d’assurance serait plutôt insurance policy.

What college did you go to?

Si vous êtes né(e) en France, vous avez probablement suivi une scolarité classique : maternelle, école primaire, collège, lycée, université ou école supérieure. Quand on vous dit college, vous imaginez peut-être de jeunes adolescents. Et bien pas tout à fait : qu’en est-il au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis ? Attention, c’est un peu compliqué …

En France les élèves entre 11 et 14 ans environ sont des collégiens, au Royaume-Uni, ce sont des secondary school pupils tandis qu’aux Etats-Unis, vous croiserez des junior high school students. Cela dit, ils peuvent également fréquenter un college au Royaume-Uni s’ils ont plus de 16 ans, soit l’équivalent de notre lycée et de la high school américaine. Pour aller au college, les jeunes américains devront attendre d’avoir fini le lycée. Et oui, le college américain est l’équivalent de l’université française.

En vrac

Alors que les anglophones introduce a person to you, les français vous présentent quelqu’un mais ne l’introduisent pas.

Vous pouvez assister à une dégustation dans une cave à vin mais gare à vous si vous comptiez le faire dans une cave irlandaise (une grotte), vous risqueriez d’être déçu(e). Essayez plutôt un (wine) cellar.

Postulez plutôt pour un internship plutôt qu’un stage qui fait référence à une scène de théâtre par exemple ou une étape.

Si vous êtes créatif(ve), vous pouvez réaliser un film, mais pas le realise. On vous invitera plutôt à direct a film (UK)/movie (US). De même qu’on appellera le réalisateur un director.

Enfin, eventually n’est pas une possibilité éventuelle, c’est une certitude qui arrivera « à un moment » qu’on traduira par exemple par un jour ou finalement selon le contexte.

Cécile, une maquettiste hors pair au service des mots

Chaque mois, Kalliopé vous propose de découvrir le portrait d’un collaborateur, d’un traducteur ou d’un partenaire. Aujourd’hui, focus sur Cécile, maquettiste et fidèle alliée de l’équipe depuis près de 12 ans.

Parlez-nous un peu de votre parcours…

Après un BTS action et communication publicitaires complété par un stage dans une société d’édition, j’ai travaillé pour diverses société spécialisées « sport ».

J’ai beaucoup apprécié de voir naître un magazine, un livre. De la collaboration avec des journalistes et photographes au produit fini, j’ai apprécié chaque étape, et particulièrement les périodes de bouclage, très intenses, mais permettant un travail d’équipe très gratifiant. Émus et impatients de découvrir « le bébé », nous déballions les cartons arrivant de l’imprimerie comme on ouvre un cadeau !

J’ai ensuite entamé une formation de graphiste multimédia en alternance à Paris et travaillé dix ans dans une société de traduction où j’ai œuvré comme maquettiste multilingue, avant d’opter pour la souplesse de l’indépendance en 2008.

Pourquoi aimez-vous ce métier ? 

J’apprécie la diversité des univers traités. Cela va de la cosméto à la dentisterie, de la mode à l’automobile. Pouvoir travailler de n’importe où avec une bonne connexion internet.

Comment se passe une journée type ?

Je ne fais rien avant d’avoir bu mon (grand) café du matin ! Puis, je compulse mes emails et classe les priorités. Ce n’est pas une mince affaire, il faut savoir jongler ! Mon temps se compose essentiellement d’éxé, préparation de fichiers, recherche typographique pour coller au mieux à chaque projet, mais aussi de décorticage de dossiers pour devis, classements, essai de modules, consultation de la presse étrangère pour s’imprégner des codes visuels de divers pays.

Quels liens vous unissent au secteur de la traduction ?

Je cherchais une agence de pub ou un studio de création pour engager ma formation en alternance, car j’avais une âme d’artiste et la création graphique me comblait. C’est l’école qui m’a proposé de me présenter à une société de traduction, au vu de mes expériences passées, de mon lien au texte. Je me suis dit  » Pourquoi pas ? « . Il y avait des passerelles intéressantes et tant à découvrir. Et un lien entre les agences de communication et leurs sésames vers l’international que sont les sociétés de traduction. Au fil du temps j’ai axé une grande partie de mon travail sur les mises en pages en langues étrangères, et ma collaboration avec le monde de la traduction n’a jamais cessé.

Quelles sont vos langues de travail? 

Une quarantaine. Bien pour briller en société, mais très vite je dois préciser que je ne les parle pas ! J’ai étudié la structure, les spécificités typographiques, la presse, etc. des langues que je maquette, mais en aucun cas je ne travaille le fond qui est du seul ressort des traducteurs.

Depuis combien de temps collaborez-vous avec Kalliopé ?

Depuis le début ! J’ai rencontré Karine, la directrice de l’agence, il y a une vingtaine d’années.

Sur quels projets intervenez-vous?

Je travaille avec l’équipe en tant que maquettiste PAO. je mets en forme les traductions de documents divers (essentiellement destinés à l’impression, comme des brochures, notices, affiches, magazines d’entreprise, packagings) selon les impératifs et spécificités des langues à traiter et sous contrôle de traducteurs/relecteurs qui valident mon travail.

Y a-t-il un souvenir qui vous ait particulièrement marqué depuis que vous avez collaborez avec Kalliopé?

Pas un souvenir en particulier, mais un grand plaisir à collaborer avec des personnes toutes très agréables et compétentes. Bravo Karine pour le recrutement (-;

Portrait chinois

Si vous étiez …

… une langue ?

Une langue chantante qui amène le soleil en un seul mot.

… un pays ?

L’Espagne. Mon oncle espagnol n’y est pas pour rien avec son accent à couper au couteau qui résonne encore dans ma mémoire. Ça lui donnait un charme fou !

… une culture ?

Physique (-; Plus sérieusement, je ne suis pas attirée par une culture en particulier, mais par toutes ! Chacune a quelque chose à nous apprendre et s’y ouvrir est forcément enrichissant.

… une station de métro ?

Métro ? J’ai quitté la ville et entendre braire Lady (une ânesse voisine), croiser des chevaux partout ou ralentir pour laisser passer un coq dédaigneux (la rue lui appartient) m’emplit d’une joie simple que j’ai rarement connue dans un métro bondé. Mais s’il faut en choisir une, je dirais Pigalle car j’écumais souvent les boutiques de guitare du quartier, les petites salles de concert, c’était mon repaire de musicienne.

… une citation ?

« Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point.  » Blaise Pascal. Une vérité qui rend l’humanité si fragile et peu sage. Mais n’écouter que sa raison serait bien triste !

… un gâteau ?

D’anniversaire !

… une couleur ? 

Les couleurs de l’automne. Habitant à côté de la forêt de Fontainebleau, j’affectionne particulièrement le spectacle magnifique de la nature en cette saison.

Qu’emporteriez-vous sur une île déserte ? 

Ma fille !

… un livre ? 

Un recueil de maximes et réflexions de la Rochefoucauld annoté en marge par mon grand-père (une édition poche sans charme, mais objet ô combien précieux avec cette particularité). C’est un beau panorama des travers humains, intemporel.

… un style de musique ?

Mes goûts sont trop éclectiques pour n’en choisir qu’un !