Chaque mois, Kalliopé vous propose de découvrir le portrait d’un collaborateur, d’un traducteur ou d’un partenaire. Aujourd’hui, focus sur Cécile, maquettiste et fidèle alliée de l’équipe depuis près de 12 ans.

Parlez-nous un peu de votre parcours…

Après un BTS action et communication publicitaires complété par un stage dans une société d’édition, j’ai travaillé pour diverses société spécialisées « sport ».

J’ai beaucoup apprécié de voir naître un magazine, un livre. De la collaboration avec des journalistes et photographes au produit fini, j’ai apprécié chaque étape, et particulièrement les périodes de bouclage, très intenses, mais permettant un travail d’équipe très gratifiant. Émus et impatients de découvrir « le bébé », nous déballions les cartons arrivant de l’imprimerie comme on ouvre un cadeau !

J’ai ensuite entamé une formation de graphiste multimédia en alternance à Paris et travaillé dix ans dans une société de traduction où j’ai œuvré comme maquettiste multilingue, avant d’opter pour la souplesse de l’indépendance en 2008.

Pourquoi aimez-vous ce métier ? 

J’apprécie la diversité des univers traités. Cela va de la cosméto à la dentisterie, de la mode à l’automobile. Pouvoir travailler de n’importe où avec une bonne connexion internet.

Comment se passe une journée type ?

Je ne fais rien avant d’avoir bu mon (grand) café du matin ! Puis, je compulse mes emails et classe les priorités. Ce n’est pas une mince affaire, il faut savoir jongler ! Mon temps se compose essentiellement d’éxé, préparation de fichiers, recherche typographique pour coller au mieux à chaque projet, mais aussi de décorticage de dossiers pour devis, classements, essai de modules, consultation de la presse étrangère pour s’imprégner des codes visuels de divers pays.

Quels liens vous unissent au secteur de la traduction ?

Je cherchais une agence de pub ou un studio de création pour engager ma formation en alternance, car j’avais une âme d’artiste et la création graphique me comblait. C’est l’école qui m’a proposé de me présenter à une société de traduction, au vu de mes expériences passées, de mon lien au texte. Je me suis dit  » Pourquoi pas ? « . Il y avait des passerelles intéressantes et tant à découvrir. Et un lien entre les agences de communication et leurs sésames vers l’international que sont les sociétés de traduction. Au fil du temps j’ai axé une grande partie de mon travail sur les mises en pages en langues étrangères, et ma collaboration avec le monde de la traduction n’a jamais cessé.

Quelles sont vos langues de travail? 

Une quarantaine. Bien pour briller en société, mais très vite je dois préciser que je ne les parle pas ! J’ai étudié la structure, les spécificités typographiques, la presse, etc. des langues que je maquette, mais en aucun cas je ne travaille le fond qui est du seul ressort des traducteurs.

Depuis combien de temps collaborez-vous avec Kalliopé ?

Depuis le début ! J’ai rencontré Karine, la directrice de l’agence, il y a une vingtaine d’années.

Sur quels projets intervenez-vous?

Je travaille avec l’équipe en tant que maquettiste PAO. je mets en forme les traductions de documents divers (essentiellement destinés à l’impression, comme des brochures, notices, affiches, magazines d’entreprise, packagings) selon les impératifs et spécificités des langues à traiter et sous contrôle de traducteurs/relecteurs qui valident mon travail.

Y a-t-il un souvenir qui vous ait particulièrement marqué depuis que vous avez collaborez avec Kalliopé?

Pas un souvenir en particulier, mais un grand plaisir à collaborer avec des personnes toutes très agréables et compétentes. Bravo Karine pour le recrutement (-;

Portrait chinois

Si vous étiez …

… une langue ?

Une langue chantante qui amène le soleil en un seul mot.

… un pays ?

L’Espagne. Mon oncle espagnol n’y est pas pour rien avec son accent à couper au couteau qui résonne encore dans ma mémoire. Ça lui donnait un charme fou !

… une culture ?

Physique (-; Plus sérieusement, je ne suis pas attirée par une culture en particulier, mais par toutes ! Chacune a quelque chose à nous apprendre et s’y ouvrir est forcément enrichissant.

… une station de métro ?

Métro ? J’ai quitté la ville et entendre braire Lady (une ânesse voisine), croiser des chevaux partout ou ralentir pour laisser passer un coq dédaigneux (la rue lui appartient) m’emplit d’une joie simple que j’ai rarement connue dans un métro bondé. Mais s’il faut en choisir une, je dirais Pigalle car j’écumais souvent les boutiques de guitare du quartier, les petites salles de concert, c’était mon repaire de musicienne.

… une citation ?

« Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point.  » Blaise Pascal. Une vérité qui rend l’humanité si fragile et peu sage. Mais n’écouter que sa raison serait bien triste !

… un gâteau ?

D’anniversaire !

… une couleur ? 

Les couleurs de l’automne. Habitant à côté de la forêt de Fontainebleau, j’affectionne particulièrement le spectacle magnifique de la nature en cette saison.

Qu’emporteriez-vous sur une île déserte ? 

Ma fille !

… un livre ? 

Un recueil de maximes et réflexions de la Rochefoucauld annoté en marge par mon grand-père (une édition poche sans charme, mais objet ô combien précieux avec cette particularité). C’est un beau panorama des travers humains, intemporel.

… un style de musique ?

Mes goûts sont trop éclectiques pour n’en choisir qu’un !

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