Dalia est d’origine libanaise. Née en Arabie Saoudite, elle passe son enfance à voyager et réside dans différents pays comme le Liban et le Canada. Il y a une dizaine d’années, elle décide de quitter son pays natal pour venir en France et commence des études de langues puis obtient son diplôme international en 2012. Dalia s’installe ensuite à son compte et décide de consacrer sa carrière à la traduction.

Faire de sa passion son métier
Dalia est passionnée par les langues depuis toujours. Elle baigne dans une ambiance internationale et interculturelle depuis son enfance grâce à sa famille et à ses voyages. Elle a ainsi appris 4 langues : l’arabe, le français, l’anglais et l’espagnol. Dalia a une perception très ouverte du monde : selon elle, la traduction est un véritable pont entre les cultures.
Traductrice, mais pas que….
En 2015, elle commence ses premières missions pour Kalliopé. Ses principales missions : traduire les contenus du programme de fidélité du groupe AccorHotels, ce qui lui vaut parfois de devenir conseillère en hébergement ! Elle raconte qu’un jour alors qu’un de ses amis est sur le point d’effectuer une réservation dans l’un des hôtels du groupe, il a quelques questions. Et c’est à elle qu’il demande les informations dont il a besoin !
La traduction : culture et apprentissage permanent
Dalia considère que la traduction a un réel impact à la fois sur le plan professionnel et personnel. Professionnellement, elle permet de dépasser les frontières. Les sociétés ont presque toutes le même objectif : s’ouvrir à l’international. La traduction est un facteur clé pour qu’elles puissent y parvenir. Sur le plan personnel, la traduction est stimulante. Elle permet de se cultiver, d’apprendre tous les jours de nouvelles choses, dans différents domaines. Et ces informations construisent une personne car elles font parties de son bagage culturel.
Le portrait chinois de Dalia :
Si vous étiez une langue ?
« J’hésite entre l’anglais et l’arabe. L’anglais, car c’est une langue internationale, une langue qui absorbe les changements et qui sait s’y adapter. L’arabe, car c’est ma langue maternelle mais aussi parce que c’est une langue assez complexe qui a un vocabulaire très riche. »
Si vous étiez une ville ?
« Beyrouth. C’est une ville qui ne cesse de renaître. Après les nombreuses guerres qu’elle a vécues, elle n’a cessé de se reconstruire tout en sachant s’adapter à de nombreux changements. C’est une ville qui ne perd jamais, son attitude de bon vivant et sa joie de vivre, quelles que soient les circonstances. »
Si vous étiez une culture ?
« Je serais la culture anglo-saxonne. C’est une culture qui a su comment être universelle, qui a su comment bénéficier de tous les apports des autres cultures (que ce soit de l’Orient, de l’Afrique ou d’ailleurs). »