Kalliopé vous propose de découvrir le portrait d’un membre de l’équipe, d’un traducteur ou d’un partenaire. Aujourd’hui, focus sur Silvia, traductrice espagnole.

Parlez-nous un peu de votre parcours…

J’ai toujours été amoureuse de la langue et la littérature, et la lecture est devenue ma passion depuis que j´ai appris à lire à 3 ans. Mon père avait appris l’anglais et le français en autodidacte pour pouvoir lire les auteurs en version originale et il y avait chez moi beaucoup de livres en français, en anglais et en espagnol. Depuis toute petite, j’ai toujours voulu pouvoir comprendre ce qu’il y avait dans ces pages et je me suis mise à apprendre le français et l’anglais dès que possible et je lis régulièrement en français et anglais depuis mes 13 ans. J’ai fait des études de tourisme et langues à l’université de Salamanca. Une fois mon diplôme obtenu, j’ai décidé que je préférais voyager moi-même plutôt que travailler pour que les autres voyagent et je suis partie à Londres. J’y ai vécu 6 ans et obtenu une maîtrise en langues appliquées et un diplôme de troisième cycle en traduction de l’Institute of Linguists. J’ai commencé à travailler comme traductrice immédiatement après ma maîtrise suite à un test pour une agence de traduction. Comme ils avaient leur bureau principal de traduction à côté de Paris, j’ai demandé un transfert après un an et j’ai travaillé et vécu à Paris pendant deux ans avant de quitter la France pour venir m’installer à Barcelone, où je travaille comme traductrice indépendante depuis 15 ans. 

Pourquoi avoir choisi ce métier ? 

C’est plutôt le métier de traducteur qui m’a choisie ! Je traduis vers l’espagnol les documents en anglais et français qu’on m’envoie. Disons que je ne savais pas ce que je voulais faire après ma maîtrise en langues appliquées, j’ai répondu à une annonce dans The Guardian : un cabinet de traduction cherchait deux traducteurs et on m’a offert un poste en CDI après un test de traduction. Et voilà ! C’est comme ça qu’a commencé mon parcours dans le monde de la traduction que je n’ai plus quitté depuis.

Comment se passe une journée type ?

C’est compliqué ! Je n’ai pas de journée type : je profite des avantages d’être indépendante et de ne pas avoir d’horaires fixes. Normalement, je commence ma journée avec 30 minutes de yoga sur ma terrasse ensoleillée suivies d’un petit déjeuner copieux. Puis, des fois je travaille le matin, d’autres fois, je vais nager et travaille après le déjeuner jusqu’au soir. Passionnée de voyages et de cultures différentes, je voyage souvent avec mon laptop et travaille où que je sois, avec des horaires différents en fonction de ma charge de travail, de l’endroit où je me trouve et de mes activités hors travail.

Quelles sont vos langues de travail? 

Je traduis de l’anglais et du français vers l’espagnol.

Depuis combien de temps collaborez-vous avec Kalliopé ?

Depuis mai 2017… Quatre ans déjà ! Que le temps passe vite !!!

Y a-t-il un souvenir qui vous ait particulièrement marquée depuis que vous avez collaboré avec Kalliopé?

Plus qu’un souvenir, c’est une sensation générale de connaître personnellement l’équipe Kalliopé depuis longtemps, on a un échange toujours chaleureux et sympa, je me suis sentie très bien accueillie et valorisée depuis le début de notre collaboration 🙂

Le questionnaire de Proust

Si vous étiez …

… une langue ?

L’italien ou le brésilien, la première pour sa sonorité et la joie de vivre qu’elle transmet, la deuxième pour la douceur enveloppante de cette langue chantante.

… un pays ?

Très méditerranéenne, je crois que je serais un mélange de l’Espagne, l’Italie et la Grèce avec un petit bout de la France. J’adore la mer, la nourriture, le caractère ouvert et chaleureux des gens et les îles paradisiaques du bassin méditerranéen.

… une culture ?

La culture indienne, peut-être. Elle m’attire beaucoup, je suis une amoureuse du yoga et j’adore la nourriture indienne avec toutes ses épices merveilleuses, ainsi que ses paysages et l’amabilité des gens.

… une station de métro ?

À Paris, ce serait Place d’Italie. J’ai vécu un an à côté de la Butte aux Cailles et un autre avenue des Gobelins à côté de la rue Mouffetard. C’était la station de métro qui me connectait à ces deux endroits et j’avais l’impression que c’était un peu comme une partie de chez moi 🙂

… un gâteau ?

Je serais plutôt un cookie à la noix de coco, aux amandes et au chocolat, végan et sans gluten et donc accessible à tout le monde (à moins qu´on ne soit allergique aux amandes bien sûr !). C’est délicieux (je suis devenue une experte, je prépare des batchs géants que l’on m’arrache des mains !)

un adjectif ?

Indécise (ou plutôt bavarde?…)

… une couleur ? 

Orange et vert, je ne peux pas choisir entre les deux.

Qu’emporteriez-vous sur une île déserte ? 

Des bouquins, des bouquins et encore des bouquins… En supposant que je n’aurais pas Internet, l’essentiel serait d’avoir de la lecture jusqu’à la fin de mes jours sur cette île.

… un livre ? 

Impossible de choisir. Mes auteurs préférés en langue espagnole (mais il y en a bien plus) sont entre autres Juan José Millás, Eduardo Mendoza, Almudena Grandes et Gabriel García Márquez, par exemple; en anglais, Martin Amis, Will Self et Margaret Atwood; en français, Amin Maalouf (et j’ai beaucoup rigolé avec la série complète de Daniel Pennac quand j’habitais à Paris !).

… un chanson ou un style de musique ?

J’aime bien écouter différents types de musique en fonction du moment et de mon état d’esprit. On peut dire que j’aime presque tous les genres (classique, trance, reggae, pop…) sauf le heavy metal et le rap.

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